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RANDOBLOG

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14 janvier 2007

GR 10 ETSAUT / LUZ ST SAUVEUR 2003

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14 janvier 2007

GR 10 ESTERENCUBI / URDOS 2002

26 mars 2006

TMB

         13 Juillet 2000                                                Les Houches                                          

Depuis de longs mois, nous en parlions : faire le Tour du Mont Blanc à pied en trekking. Tout l’hiver, j’ai consulté le topo-guide, les différentes revues et préparé nos étapes puis l’équipement nécessaire pour 11 jours de rando.

C’est décidé ! nous partons le 13 Juillet à 4 heures du matin, direction les Houches, camping du Petit Pont.

Notre équipe se compose de Gillou, Monique, Sylvain, Loulou, Pierre, Hugo, Françoise et moi ( 5 adultes et 3 enfants ).

Nous nous retrouvons sur la route et mangeons ensemble vers 12 h 30 dans une cafétéria à Annemasse. Arrivés vers 15 h aux Houches, nous nous installons : Loulou monte sa grande tente, les Carton n’ont que leur petite tente de rando et nous, nous préparons la caravane.

Il fait beau et du camping, nous voyons le glacier du Taconnaz. Hélas, l’accalmie est de courte durée, la pluie se met à tomber rapidement.

         14 Juillet 2000                                               Les Houches

                            

Il a plu toute le nuit et il pleut encore ce matin. Je mets le nez dehors, le plafond est très bas et j’aperçois de la neige tombée dans la nuit sur les hauteurs visibles entre les nuages ( moins de 2000 m ).

Nous prenons notre petit déjeuner tous ensemble sous l’auvent de la caravane. Gillou et Monique sont très pessimistes et n’ont pas envie de partir avec un temps pareil. Nous préparons quand même nos sacs  puis nous allons aux Houches à pied, entraînement oblige, pour faire quelques courses et surtout prendre connaissance du bulletin météo.

Il est plus optimiste pour demain : quelques averses et à partir de dimanche, ça doit s’arranger vers le beau temps jusqu’à la fin de la semaine !

C’est décidé, nous partons demain matin comme prévu !

Dans l’après-midi, nous allons à Martigny pour y laisser la voiture des Carton qui ne peuvent pas faire le tour entier. Ils s’arrêteront à La Fouly où, par le bus, ils iront récupérer leur voiture.          

En revenant, nous nous arrêtons, à la frontière, acheter du chocolat. Puis, nous passons à Montroc voir le lieu de l’avalanche et revoir les endroits où nous allions en vacances autrefois ...

De retour au camping, nous nous rassemblons sous l’auvent, car il pleut toujours, pour déguster les chocolats achetés en Suisse, puis nous finissons nos sacs. Ensuite, apéro   ( il faut se remonter le moral ! ) et souper, demain matin lever à 6 h.

         

15 Juillet 2000                            Les Houches - les Contamines

               

Départ 7 h 30. Mauvais temps gris et humide. Je soulève les sacs des Carton qui me semblent bien gros. Celui de Monique est au moins aussi lourd que le mien, celui de Gillou est bien plus lourd encore, et d’après moi c’est  trop, beaucoup trop !

En quittant le camp, nous rencontrons un monsieur qui arrive du TMB ( Tour du Mont Blanc pour les intimes ...). Il a eu du mauvais temps tout le temps : pluie, neige et brouillard ... pas rassurant !

C’est parti ! Quelques centaines de mètres pour arriver aux Houches et il faut déjà mettre les capes de pluie !

Les Houches sont à 1008 m d’altitude, c’est un village tout en longueur qu’il nous faut traverser en repérant les marques du GR5 qui seront communes avec le TMB jusqu’aux Chapieux. Pour l’instant, nous prenons la direction du col de la Voza

( 1653 m ), après le téléphérique de Bellevue. Il pleut par intermittence et le ciel est encombré de nuages, ce qui fait que le paysage est bouché !

Monique peine dans la montée, on ralentit un peu en augmentant les arrêts. La pause de midi est la bienvenue ! Nous nous arrêtons à Champel, charmant hameau savoyard, près d’une fontaine qui nous permet de remplir nos gourdes. La pluie a cessé et le soleil essaie de percer les nuages, le pique-nique est agréable et permet un temps de repos après le passage du col !

Le plus dur est fait ! Ce n’est plus qu’une promenade tranquille traversant de petits villages typiques jusqu’aux Contamines : chalets aux toits de bardeaux, gouttières en bois, petits greniers posés sur des lauzes, fleurs dans des billes de bois taillées. Hugo qui marche avec moi remarque que les clôtures électriques pour les vaches sont maintenues par des bâtons de ski ; on en verra tout le long de cette étape !

A Tresse, il nous faut traverser une route. On pose les sacs pour attendre les autres. Monique a de plus en plus de mal à suivre, Loulou est restée avec eux.

Enfin, tout le monde est regroupé ! Après la pause, il faut repartir !

Avec Françoise et Hugo, nous partons devant aux Contamines. L’Office du Tourisme nous indique le seul camping à une heure de marche ! Certains ne vont pas apprécier ! On les attend sur la place. L’annonce de la distance du camp n’emballe personne. Les Carton se renseignent pour un bus et finalement tout le monde repart à pied !

Bon accueil au camping ! On nous indique un marabout destiné à servir de salle hors-sacs pour les randonneurs. Il nous faut d’abord monter les tentes et puis direction les douches.

C’est incroyable ce qu’une bonne douche chaude peut faire du bien !

Malgré le soleil couchant, il ne fait pas très chaud mais avec un bon pull, ça va puis on s’enferme dans la grande tente pour faire notre popote.

Je  reconnais quelqu’un qui nous a doublés ce matin dans le col et qui pourtant est arrivé après nous ; il m’explique qu’il s’est perdu dans les villages. Lui, il fait le GR5 ( Léman-Méditerranée ) et nous quittera aux Chapieux.

Nous remarquons 2 VTT avec chacun leur tente. Nous passons à table sous le marabout où nous savourons un petit pastis ... merci Gillou !

Plusieurs groupes de randonneurs sont déjà attablés ; certains, nous les reverrons à d’autres étapes.

Monique nous annonce qu’ils abandonnent. Cette étape a été trop dure pour eux. Ils préfèrent arrêter, dommage !

         16 Juillet 2000                                     Les Contamines - Les Chapieux

Lever 5 h 30. Les tentes sont mouillées à l’intérieur par la condensation et à l’extérieur par la rosée matinale. Il ne pleut pas mais le plafond est encore bas et limite le paysage. Après la toilette, nous prenons notre petit déjeuner sous le marabout. Quelqu’un nous dit que le Col du Bonhomme est dans la neige et il hésite à partir !

Nous, nous y allons, on verra sur place !

7 h 30, sacs sur le dos, c’est le départ ! Gillou et Sylvain se sont levés pour nous dire au revoir, à bientôt, à Sauzé !

Nous quittons les Contamines ( 1164 m ) en suivant un torrent ( le Bon Nant ), nous passons à côté d’une école d’escalade et arrivons à la Chapelle Notre-Dame de la Gorge (1210 m), il nous faut monter à 2483 m !

De la Chapelle, nous empruntons une ancienne voie romaine dallée parfois ou bien taillée dans le roc. La pente est rude, boueuse et glissante, le pas se ralentit. Nous longeons les gorges très encaissées du torrent puis nous le franchissons sur un pont romain. Le chemin monte doucement sur un “ plat “ vaste alpage avec quelques fermes typiques et des troupeaux de vaches aux belles clarines.

Nous passons ensuite près du chalet-gîte de la Balme.

Le sentier devient plus escarpé et enneigé. Soudain, nous apercevons des marmottes sur une plaque de neige, au loin.

Nous atteignons le Plan des Dames, c’est un tumulus qui recouvre les corps d’une dame anglaise et de sa suivante, mortes dans une terrible tempête. Pour conjurer le mauvais sort, il faut y déposer une pierre ; Hugo et Pierre le font, nous sommes rassurés !

Direction le Col du Bonhomme, la couche de neige s’épaissit. Les chaussures s’imprègnent d’humidité et deviennent lourdes. Il fait froid, 2 ou 3 degrés ! Tant que l’on marche, ça va mais au moindre arrêt, il faut se couvrir ! Quelques flocons commencent à tomber !

Nous rencontrons les vététistes des Contamines. Ils hésitent à continuer car ils sont obligés de pousser leur vélo dans la neige et ils sont chaussés de petites chaussures de cyclistes. Vont-ils abdiquer ?

Nous continuons en direction du Col et après une courte montée, j’aperçois bientôt un refuge, plutôt une petite cabane, c’est le col ( 2 329 m ). Il n’y a personne, donc on se réfugie à l’intérieur et en enfilant nos polaires, nous pique-niquons.      

Françoise quitte quand même ses gants pour manger ! Bientôt, un couple d’Anglais nous rejoint, nous leur faisons de la place en sortant nos sacs à dos ! Des plaques de neige tombent de la toiture. Les vététistes arrivent très fatigués, ils en ont marre et on assiste à un “ planter “ de vélo dans la neige ! C’est bien pratique, on enfonce les deux roues et ça tient debout !

Un autre groupe arrive, nous nous dépêchons de finir de manger pour laisser la place.

Nous bouclons nos sacs en évitant de mettre de la neige à l’intérieur et nous repartons pour le Col de la Croix du Bonhomme ( 2483 m ), toujours dans le neige ! Un vent glacial souffle et des averses de neige nous piquent le visage. Les femmes et les enfants marchent en short, moi en pantalon ; elles ne doivent pas avoir chaud aux jambes et je doute que le bronzage d’aujourd’hui soit bien intensif !

Nous marchons difficilement  car le sentier est glissant et dangereux, c’est fatigant !

Enfin, nous apercevons au loin le refuge de la Croix du Bonhomme qui approche lentement. Nous doublons encore les VTT qui sont toujours obligés de pousser leur vélo et semblent épuisés.

Enfin, le col, nous décidons de faire une pause bien méritée ! Il fait bon à l’intérieur du magnifique gîte bien équipé. Pierre peut enlever ses chaussettes qui lui servaient de gants ! Nous commandons des boissons.

Les VTT arrivent, ils veulent coucher au refuge mais c’est complet ! Ils seront obligés de continuer mais en attendant ils commandent une grande platée de spaghettis ! on a l’impression qu’ils n’avaient rien mangé à midi.

Après 30 min, il nous faut repartir ; d’après la carte, ça descend jusqu’aux Chapieux.

Au départ dans la neige, mais au fur et à mesure de la descente vers la vallée, la boue remplace la neige,  je dérape et tombe plusieurs fois sans gravité sauf pour mon pantalon ! Enfin, il sèchera !

Cette descente est interminable et c’est maintenant les genoux qui souffrent. Nous rencontrons un berger qui surveille ses moutons et nous aide à passer la clôture. Nous traversons des pâturages parsemés de magnifiques fleurs. Nous apercevons les quelques bâtiments des Chapieux mais ils n’approchent pas vite.

Enfin, nous atteignons le village par une prairie fleurie de grandes gentianes jaunes.

Un terrain de camping plutôt sommaire nous attend : un vaste plan où chacun peut s’installer à sa guise et nous disposons de toilettes, d’eau mais hélas pas de douches !

Nous montons les toiles. Pierre a mal aux dents, il aura mal presque tous les jours. Loulou lui donne de l’aspirine ou de l’Upfen mais  ça ne contribue pas à sa bonne humeur ! Il est plutôt taciturne notre Pierre !

Il ne fait pas très chaud et nous sommes accueillis dans l’épicerie-café du village qui met à notre disposition une salle hors-sacs ; la salle, c’est l’épicerie et les enfants sont très étonnés car ils n’ont jamais connu nos petites épiceries de campagne, comme il y a 30 ans ! On refait le ravitaillement pour les prochaines étapes sans oublier une bouteille de rouge pour le souper ! Nous préparons la soupe et nous nous installons comme des rois dans cette petite salle où nous voyons défiler les clients de la   boutique : de jeunes anglais installés au camping qui viennent s’acheter des friandises ou des boissons. Nous buvons ensuite un café avec une petite goutte tirée du sac et nous retournons aux toiles pour nous coucher.

         

17 Juillet 2000                                               Les Chapieux - Val Veni

Lever à 6 h. Il fait froid en sortant du duvet. A l’extérieur, c’est le beau temps, le ciel est bleu, on voit les sommets alentour mais les tentes sont gelées. Nous les plions comme ça, pas le temps d’attendre le soleil. Les Chapieux ressemblent à un grand cratère dominé tout autour par de hautes montagnes.

Le soleil arrive lentement mais les monts nous font encore de l’ombre.

Le camp levé par des mains engourdies de froid, nous allons prendre notre petit déjeuner à la salle hors-sacs, au chaud. En passant devant le refuge de la Nova, nous voyons les Anglais du Col du Bonhomme. La porte de la salle est fermée, il faut dire qu’il n’est pas 7 h. Heureusement, le patron ouvre rapidement, nous faisons chauffer l’eau pour le café, le thé ou le chocolat et mangeons dans l’épicerie que Hugo inspecte en détails puis nous partons vers 8 h.

Nous marchons  en direction de Séloge ( 1 809 m )  sur une route goudronnée qui longe le torrent des Glaciers puis, par un bon chemin, nous poursuivons jusqu’à la Ville des Glaciers, seulement quelques chalets de bergers face à l’Aiguille des Glaciers.                                  

Par un sentier, nous traversons le torrent des Glaciers. Nous nous arrêtons un moment pour regarder des marmottes qui jouent autour de leur trou sur l’autre rive ensoleillée du ruisseau. Nous atteignons les chalets des Mottets et abordons la longue montée du Col de la Seigne ( 2 516 m ).

Nous redoutions encore la neige mais elle a fondu, quelques plaques subsistent sur les herbages. En face de nous, des arêtes très découpées en dents de scie, ce sont les arêtes du Brouillard, du Peuterey et les Aiguilles des Dames Anglaises. Pierre et Hugo marchent avec moi et nous voyons un aigle planant sur la vallée sans effort et sans bouger. Ce n’est pas comme nous !

La pente n’est pas trop raide mais encore 2h30 de montée avant d’apercevoir le Col marqué par un cairn (Frontière entre la France et l’Italie). On enfile les pulls et cherchons un endroit à l’abri pour pique-niquer car un fort vent froid souffle.  Lorsque Loulou et Françoise nous ont rejoints, nous nous dirigeons vers des ruines abritées et ensoleillées où nous serons bien.

Il paraît que le Col était déjà fréquenté dans l’Antiquité.

Après s’être restaurés, reposés et dorés au soleil avec les polaires ! nous devons repartir en direction du refuge Elisabetta Soldini. Dans la descente agréable, Hugo et Pierre nous distancent rapidement et nous les rejoignons aux changements de direction.

Avec Françoise, on s’attarde à admirer des fleurs et à les photographier, quand, soudain, une marmotte coupe le chemin et s’arrête, nous aussi ; elle est à 5 m et n’a pas l’air trop effarouchée. Françoise sort doucement son appareil photo. Dame marmotte continue à poser juste pour nous ! ( Hélas, les photos sont décevantes ! ) Un mouvement brusque et hop ! la voilà partie ! Un peu plus loin, nous en verrons une autre en position de guet qui nous surveillera tout un moment.

A l’extrémité d’une plaine ( vallon de la Lée Blanche ), nous arrivons à un ancien village et à une caserne en ruine juste en dessous du refuge Elisabetta. Depuis un

moment, nous avons sous les yeux le glacier de la Lée Blanche dominé à plus de         3 000 m par les Aiguilles du même nom.

Il est environ 15 h 30 et normalement, nous devions camper ici, à côté du refuge mais Loulou n’a pas très envie, elle a peur d’avoir froid on est à 2 035 m ! ( Les Chapieux, ce matin, était à 1 500 m , et il ne faisait pas chaud au lever ! ) Elle demande s’il n’y a pas de la place mais une avalanche ayant emporté la moitié du toit pendant l’hiver, cela fait 50 places en moins donc ils sont complets.

La jeune fille nous explique que, dans la vallée, à environ 1 h 30 de marche, il y a des campings. Nous descendons vers la vallée du Val Veni par un chemin surélevé entouré d’une zone marécageuse : le lac Combal qui n’a rien d’un lac en ce moment mais qui est tout de même parcouru par de petits cours d’eau et un torrent canalisé. De nombreux saules poussent un peu partout. Nous longeons l’immense moraine du glacier du Miage, formant une digue de 150 m de haut et de quelques kilomètres de long, c’est impressionnant ! Loulou a mal aux pieds et ralentit sa marche. On s’attend à la retenue d’eau du lac où nous prenons une variante du TMB qui nous mènera au camping. La route semble interminable et est très fréquentée par les touristes italiens. Heureusement, les véhicules sont interdits sur une bonne partie. Nous longeons un torrent aux eaux bleuâtres caractéristiques des glaciers.

Enfin, après deux heures de marche, nous arrivons au premier camping, nous n’irons pas plus loin ! Nous avons fait pratiquement la moitié de la prochaine étape !

Le camping  est accueillant et la dame parle français. Il y a une épicerie pour notre ravitaillement.

Nous montons les tentes et une bonne douche nous débarrasse de la sueur et de la poussière des sentiers de cette longue journée. Pas de salle hors-sacs mais il fait beau et nous empruntons les tables et chaises de la terrasse du bar. Nous sommes bien et avons  acheté une bouteille de vin, Pierre qui en a abusé légèrement, a retrouvé sa bonne humeur.

En face de nous, la masse colossale de l’Aiguille Noire du Peuterey qui culmine à 3 700 m, grandiose ! Nous sommes à 1 500 m.

La nuit tombe, nous buvons un café avec une petite goutte et nous rejoignons nos duvets.

         18 Juillet 2000                                               Val Veni - Courmayeur

Lever à 9 h. Nous n’avons que 2 heures de marche pour rejoindre Courmayeur où nous avons réservé des chambres à l’hôtel Venezia. Nous descendons par la route dominant gravières et torrents. Nous passons devant une très belle chapelle peinte à l’extérieur, Notre-Dame de la Guérison en face du glacier de la Brenva d’où l’on admire le Mont Blanc, puis nous voyons sur l’autre versant l’entrée du Tunnel du Mont Blanc, et les autres villages situés au-dessus de Courmayeur.

Nous pique-niquons vers 12 h 30, sur un muret à l’entrée de la ville avant de nous mettre en quête de notre hôtel que nous trouvons sans difficulté. Bon accueil par la patronne qui parle français. Nous montons dans les chambres ( 2ème et 3ème étage ! ) faire un brin de toilette et nous débarrasser des sacs à dos. Nous en profitons pour faire un peu de lessive et une petite sieste. En redescendant, nous rencontrons des Deux-Sévriens de Parthenay qui font aussi le TMB et logent au même hôtel que nous.

Nous découvrons Courmayeur, ville charmante, touristique et fleurie. Le centre est un beau village de montagne avec quelques hôtels et boutiques à touristes.

J’en profite pour m’acheter des jumelles petit format à mettre dans le sac. Pour le ravitaillement, nous avons du mal à trouver des barres énergétiques, des salades et autres produits même dans les supermarchés, par contre nous dégustons une glace italienne.

Nous repérons un restaurant pour le soir. Loulou essaie de téléphoner d’une cabine mais ça ne marche pas avec nos cartes et les portables ne fonctionnent qu’en France. Elle appellera plus tard de l’hôtel. Nous envisageons de sauter l’étape de demain pour en faire une journée de repos et nous nous renseignons sur les horaires des bus.

Retour à l’hôtel où Pierre nous attend devant la télévision, Tour de France oblige ! Il a regardé l’étape en compagnie du propriétaire qui semblait connaître la route par cœur aux moindres virages près !

Vers 19 h 30, direction la pizzeria du Tunnel : pizzas énormes pour tous, Pierre et Hugo n’ont pas pu la finir ! Nous regagnons nos chambres. A côté de la nôtre, un gamin pleure jusqu’à minuit, on aimerait bien dormir et en plus les matelas font le creux ! Loulou, à l’étage en dessous n’a rien entendu et les matelas étaient durs !

                                               

         19 Juillet 2000                                     Courmayeur - Malatra

Étape de repos. On se lève plus tard. Petit déjeuner à l’hôtel. Le propriétaire a l’air de bien connaître la région et nous explique notre prochaine étape en nous garantissant une profusion de lys martagons. Puis nous faisons encore quelques provisions avant de nous diriger vers la gare routière proche, notre bus est à 11 h 15. Nous prenons le car pour Lavachey. On nous fait monter une centaine dans un bus prévu pour 90 et en plus beaucoup de randonneurs avec des sacs volumineux, c’est pire que le métro aux heures de pointe ! Cependant, nous gagnons de la place au fur et à mesure des arrêts et en 30 min nous sommes à Lavachey. De là, nous devons rejoindre à pied le refuge Walter Bonati. Nous commençons par nous tromper de sentier, puis renseignements pris, nous retrouvons le bon chemin. Un peu plus loin, nous posons nos sacs à l’ombre de sapins, près d’un torrent pour le pique-nique de midi. De nombreuses randonnées partent de cet endroit.

Notre gîte est à 2 heures de marche et il y a quand même 300 m de dénivelé. Le sentier serpente au milieu de prairies parsemées d’une multitude de fleurs. Arrivés au chalet, nous sommes admiratifs : nous avons toute la chaîne du Mont Blanc sous les yeux.

De plus, le refuge est superbe, tout neuf ; il a été construit en 1998 et nous sommes bien accueillis. Obligation de prendre des chaussons avant de gagner notre dortoir pour nous seuls avec un espace pour notre restauration. L’eau chaude des douches est rationnée, mais on ne peut pas tout avoir !

Nous nous installons puis ressortons à l’extérieur profiter du soleil et du paysage. De plus, des chaises longues nous tendent les bras pour une séance de bronzage face aux plus beaux sommets des Alpes : le Mont Blanc, l’aiguille du Peuterey, les Grandes Jorasses, tous chapeautés de blanc par la neige ; nous pouvons admirer aussi trois glaciers. Soudain, nous entendons un grondement sourd et Pierre  aperçoit un morceau de glace qui se détache d’un des glaciers ; en observant à la jumelle, je retrouve la partie effondrée.

L’après-midi passe très vite, allongé sur les transats, au soleil, à scruter la montagne.

Les deux-sévriens d’hier passent sur le sentier, ils se rafraîchissent à la fontaine et filent plus loin au refuge Elena.

La soirée avance et à 2000 m, une fois le soleil caché, il fait rapidement froid. Nous rentrons, donc, préparer le souper. En dînant, par la fenêtre du refuge, nous obervons des marmottes dans les alpages supérieurs.

Nous prenons un café au bar, sans oublier la goutte ! Puis, nous nous couchons car demain, une autre étape nous attend !

         20 Juillet 2000                                     Malatra - La Fouly

Départ à 7 h 30 du refuge. Nous suivons un petit sentier qui doit nous ramener vers Arnuva. Le versant est garni d’une multitude de fleurs. Les lys martagons abondent. Nous faisons quelques photos avant d’arriver au fond de la vallée où nous retrouvons le TMB en direction d’Arnuva.

  Nous empruntons un chemin et nous sommes doublés par des véhicules militaires. Nous avons une très belle vue sur le Glacier du Triolet. Hugo en a marre et nous fait une petite déprime. Nous faisons une pause, quelques câlins de maman et ça va   mieux ! Allez, champion en avant ! Nous arrivons au refuge Elena face au Glacier de Pré-de-Bar et sa langue terminale étalée.

De là, nous observons des militaires qui font de l’escalade. Le chalet est superbe presque neuf ( 1994 ), un précédent ayant été détruit par une avalanche. Nous achetons du pain et retrouvons même deux randonneurs croisés à d’autres étapes, échanges d’impressions.

Mais il nous faut repartir pour gravir le Grand Col Ferret ( 2 537 m ). Une sente monte par de courts lacets, surplombant le vide parfois, vers des fermes d’alpages abandonnées où nous faisons une halte et en profitons pour remplir nos gourdes à une fontaine. Puis nous atteignons le col, frontière entre l’Italie et la Suisse et passage utilisé depuis l’Antiquité. Il y a beaucoup de monde, d’où sortent-ils ? Peut-être montés par le versant suisse ?

Un vent violent et glacial souffle, ainsi nous décidons de descendre vers la vallée suisse pour être à l’abri. En effet, nous avions raison. Nous nous arrêtons pour déjeuner dans un alpage au milieu de pensées et de gentianes printanières. Je verrai plus tard sur le topo que cet endroit s’appelait la Chaudière.

Le sentier traverse quelques couloirs où une grande prudence est recommandée. Une pente plus raide nous mène au chalet de Peulat où nous admirons une installation de traite de montagne mobile. Une remorque pour bloquer les vaches et brancher la trayeuse électrique, une autre pour le traitement du lait, un groupe électrogène. Tout a été acheminé ici en tracteur sans doute, à 2 075 m d’altitude !

Nous rejoignons la Fouly en traversant de magnifiques alpages. Hugo et Pierre cherchent désespérément la vache Milka !

En passant devant l’Office de Tourisme de la Fouly, nous découvrons par une affiche, que des loups ont été vus dans le Val Ferret jusqu’en 1997 !

Nous arrivons au Camping des Glaciers, glacier que nous pouvons voir juste en dessus du camp. Bon accueil, camping très confortable avec sanitaires chauffés. Dépôt de pain pour le matin !

Une fois les tentes installées et une bonne douche prise, nous allons au ravitaillement dans le bourg. Le supermarché est beaucoup mieux achalandé en produits randonneurs qu’en Italie. Nous achetons une petite bouteille de vin, le vin suisse est cher !

Le camp a la plus belle salle hors-sacs que l’on ait jamais vue, baptisée la Grange. Cette pièce a la télé, un canapé et des fauteuils, le grand luxe !

                  21 Juillet 2000                                     La Fouly - Champeix

Nous partons à 8 h 30. Les toiles sont trempées aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur par la condensation et la rosée du matin. Nous n’avons pas le temps d’attendre le soleil et nous les plions comme ça. C’est plus lourd dans le sac ! Comme d’habitude, Pierre traîne à se lever, une vraie marmotte ! Nous prenons le petit déjeuner confortablement installés dans la “ Grange “ : croissants et pain frais.

On flane un peu aujourd’hui car c’est une petite étape jusqu’à Champeix ( 3 h 30 ) avec peu de dénivelé.

Un sentier agréable serpente à l’ombre de conifères. Puis, nous suivons la moraine du glacier de Saleinaz qui barre la vallée. Sa hauteur est d’une cinquantaine de mètres. Comment imaginer qu’elle a été déposée là par le glacier, il y a quelques millénaires?

Un joli chemin boisé suit sa crête, parsemé d’énormes blocs de granit.

Nous traversons plusieurs hameaux typiques avant d’atteindre Issert. C’est un charmant village suisse. A chaque pas, je me demande si Heidi et son grand père ne vont pas sortir d’un chalet construit en rondins de mélèze, aux toits recouverts de bardeaux de même bois, jusqu’aux gouttières qui sont creusées dans des branches. Le bois de chauffage, coupé et fendu, s’entasse sur les balcons des greniers reposant sur pilotis munis d’immenses dalles de lauzes pour les protéger des rongeurs. Un peu partout, des fontaines captées coulent dans d’énormes troncs et une profusion de géraniums agrémente l’ensemble.

A la pause de midi, nous mangeons près des ruines d’une ancienne ardoisière. Deux jeunes filles, déjà rencontrées sur le TMB, passent en échangeant quelques mots surtout avec Hugo qui a un succès fou tout au long de notre périple. Nous repartons pour Champeix ( 1 466 m ) et après une forte pente, nous apercevons les premières maisons.

Hélas, le camping est à l’autre extrémité, nous devons longer tout le lac. C’est un site ravissant entre les montagnes qui nous fait penser aux Rocheuses.

  Vers 15 h, au camp, nous sommes mal accueillis par un jeune qu veut nous faire attendre pour nous attribuer un emplacement. Françoise fait sa tête des mauvais jours et il nous montre assez rapidement une place. Nous montons les igloos et nous nous accordons un repos bien mérité.

C’est aussi le moment de la lessive et bientôt les tentes seront décorées de slips, de soutiens-gorges et de chaussettes qui n’auront d’ailleurs pas le temps de sécher et orneront, demain, les sacs à dos !

Un couple et leur fils arrivent, nous nous suivons depuis plusieurs jours. Nous discutons évidemment du poids des sacs et des étapes. Ils sont partis des Houches      4 jours avant nous et on dut traîner après, nous ne les reverrons pas.

Nous partons à la découverte de Champeix. Nous faisons quelques courses pour le lendemain. Ce soir, restaurant alors on s’intéresse aux cartes ! Nous retournons au camp poser nos achats, puis, nous descendons au restaurant. Françoise et Loulou commandent une rösti, spécialité suisse avec pommes de terre, fromage et lardons, Pierre et Hugo mangent une pizza et Bernard des spaghettis “ Vieux Champeix “, le tout arrosé de vin du pays. Il nous faut rejoindre nos tentes toujours à pied !

         22 Juillet 2000                                               Champeix - le Trient

Lever entre 5 h 30 et 6 h. Départ vers 7 h 30. On s’améliore ! Les toiles sont humides comme d’habitude, tant pis ! Ce matin, nous avons deux possibilités d’étape : par la Fenêtre d’Arpette à 2 700 m, réputée difficile ou par Bovine ( 2 000 m ), plus facile. Nous optons pour la facilité relative en choisissant la seconde.

Nous traversons Champeix d’en Haut puis d’en Bas par un sentier aisé puis après un torrent, par une rude montée encombrée d’arbustes, au-dessus de la forêt, nous atteignons un chemin qui se poursuit presque à plat au milieu des alpages.

Nous dominons Martigny et la vallée du Rhône, quelle superbe vue !

Nous gagnons les fermes de Bovine ( 1 987 m ) puis le GR s’élève encore jusqu’au Collet Portalo ( 2 049 m ). Ensuite, le sentier descend rapidement vers la route du Col de la Forclaz. Nous entendons déjà le grondement des véhicules. Arrivés au col           ( 1 526 m ), nous retrouvons la civilisation : voitures, motos, cars et touristes venus acheter des chocolats ou autres souvenirs dans les boutiques. Nous avons vraiment l’impression d’être étrangers à ce monde avec nos vêtements poussiéreux et collés par la sueur, nos sacs qui pèsent et tirent sur nos épaules ! Nous les posons pour boire et chercher notre chemin. Ce soir, nous avons réservé dans un gîte au Trient.

Au refuge, nous retrouvons de “ vieilles connaissances “. On nous attribue un dortoir pour 5, super ! on restera en famille ! Dans la salle de restaurant se trouve un espace hors-sacs avec réchaud et tout ce qu’il faut.

Après le souper, nous prenons un café au bar, Hugo pour qui la patronne a un petit faible se voit offrir une boisson !

         23 Juillet 2000                                     Le Trient - Argentière

Départ du gîte-hôtel “ Relais du Mont Blanc “ vers 8 h en direction du Col de Balme   ( 2 191 m ), c’est une petite étape sans grande difficulté avec 900 m de dénivelé.

Le sentier en lacets serpente dans la forêt puis dans les alpages pour gagner les bergeries des Herbagères : grands bâtiments entièrement en pierres des murs au toit.

Nous apercevons le refuge du col au loin et il n’approche pas vite car le chemin monte doucement. Enfin, nous atteignons le col, frontière franco-suisse

Quelques gouttes d’eau commencent à tomber et les sommets disparaissent dans les nuages.

L’orage nous surprend à Charamillon. Nous avons juste le temps de nous abriter sur la terrasse d’un restaurant à proximité des télécabines. Un groupe accompagné d’un muletier fait de même. L’abri est un peu précaire et les rafales de vent poussent la pluie ; nous mettons nos sacs au sec sous les ponchos et en profitons pour déjeuner.

Nous assistons à un combat de vaches dans l’alpage proche, peut-être l’une d’entre elles brigue-t-elle le titre de reine !

Le muletier s’occupe de sa monture et l’orage passe. Nous repartons. Françoise, Hugo et Pierre trichent et redescendent par les cabines. Avec Loulou, nous continuons à pied par un sentier détrempé par l’averse, ce qui me vaut une belle  chute !

Nous nous retrouvons tous en bas, au village du Tour. Les portables fonctionnant à nouveau, nous écoutons nos messages puis nous consultons la météo : pluie et orage pour la soirée, rien de rassurant.

Nous décidons de ne pas camper à Montroc comme prévu et cherchons de la place dans un refuge. Après quelques coups de téléphone, nous nous dirigeons vers l’hôtel des Randonneurs à Argentière ; ça rallonge un peu l’étape mais elle sera plus courte demain et nous pourrons nous ravitailler. En descendant, nous revoyons des lieux quelque peu changés où nous passions nos vacances autrefois.

Bon accueil. Nous avons un dortoir de 10, sous les combles, un belge s’y repose au retour d’une course en montagne, les autres occupants sont absents mais tout leur matériel est là. Heureusement, l’alpiniste a l’air sympa car nous sommes envahissants, en cet après-midi et pas vraiment discrets ! De plus, on est plutôt à l’étroit et ça manque de douches, une seule à la cave et nous, nous sommes au 3 ème !

Nous essayons de trouver un peu de ravitaillement pour le dîner en ce dimanche soir : poulet rôti et chips feront le régal de tous.

Nous pouvons manger dans la salle de restaurant et l’hôtesse nous propose de faire chauffer nos popotes, c’est sympa ! Hugo, toujours en pleine forme, fait son cinéma habituel et amuse tout le monde. Aujourd’hui, c’est l’abondance : après l’apéritif, nous prenons un café et les enfants, des crêpes.

Nous montons dans la chambre vers 9 h 30. L’Anglais prépare son matériel pour partir en course demain matin vers 6 h. Dehors, il pleut à verse, heureusement que l’on ne campe pas ! Nous avons des lits à étage et Françoise a décidé de coucher en haut, à la grande joie de ses neveux, car sa souplesse laisse un peu à désirer ....

         24 Juillet 2000                                     Argentière - La Flégère

5 h 30, ma montre sonne mais il pleut .... il pleut.... Je ne bouge pas, personne ne bouge dans le dortoir. L’Anglais qui devait faire une course au glacier d’Argentière renonce à partir : trop mauvais temps. Nous nous levons vers 8 h 30. Il pleut toujours. Après le petit déjeuner, nous nous équipons de nos capes pour aller nous approvisionner à Argentière et surtout prendre connaissance de la météo. Elle annonce des éclaircies dans l’après-midi. Vers 11 heures, le pluie se calme et le soleil fait une timide apparition. Nous allons à l’hôtel récupérer nos sacs. En passant  près d’un square avec tables et bancs, nous décidons de pique-niquer avant le départ de l’étape.

Pierre et Hugo font la chasse aux escargots, ce sont des escargots de Bourgogne énormes ! Hélas, nous devons les abandonner, pas de place dans les sacs !

Nous partons en direction de la Flégère ( 1 875 m ) où nous avons réservé au refuge.

C’est une petite étape de 3 heures. Le sentier est en balcon dans une belle forêt de conifères, cependant le paysage est assez limité par un plafond parfois bas.

Nous passons  sous une cascade grossie par les pluies de la nuit et arrivons au refuge.

L’accueil n’est pas des plus chaleureux de même que le dortoir qui est très sale, avec des gouttières et peut-être des souris ! ....

Bientôt arrivent d’autres randonneurs déjà rencontrés dans les étapes précédentes. Ils sont complètement trempés et font sécher leurs affaires près de la cheminée, ainsi on ne peut plus y approcher, quel dommage car il ne fait pas très chaud à 2 000 m par mauvais temps. Nous sommes complètement dans les nuages. L’orage gronde et les éclairs zèbrent de temps à autre cette masse cotonneuse, c’est assez impressionnant ! Heureusement, nous sommes à l’abri ! Je plains les randonneurs surpris par cette tourmente.

Nous descendons souper dans la salle hors-sacs. Nous commandons du vin à prix d’or, enfin, c’est la dernière étape ! Il faut fêter ça ! Hugo est toujours branché sur le 10 000 volts et amuse tout le monde, quelle énergie ! La météo semble meilleure pour le lendemain. Vers 9 h 30, tous au lit malgré nos voisins quelque peu bruyants !

         25 Juillet 2000                                     La Flégère - Les Houches

5 h 30, personne ne bouge ! 5 h 45, je regarde par la fenêtre, le soleil se lève sur le Massif du Mont Blanc, c’est bon signe !

Il devrait faire beau nous allons pouvoir repartir. Nous nous levons doucement car personne ne bouge dans le reste du dortoir et décidons de descendre prendre notre petit déjeuner avant de ranger nos affaires pour éviter le bruit. L’accueil étant fermé, nous n’avons pas accès aux interrupteurs et devons manger à la lueur d’une bougie.

Nous sortons par la porte de secours faire quelques photos : le soleil levant sur ces sommets enneigés, c’est superbe et grandiose !

Nous remontons faire les sacs. Dépêchons-nous pendant qu’il fait beau ! Nous renonçons au Brévent qui est dans les nuages ; il y restera toute la journée, donc pas de regrets ! Nous montons en direction de Planpraz ( 2 000 m ). Les enfants qui nous précèdent, s’arrêtent soudain, un marmotte vient de rentrer dans son trou, en bordure de sentier, juste devant eux ; nous observons le terrier, tout à coup, une jeune marmotte surgit sur le chemin, elle fait une pause en nous voyant et ne bouge plus. Vite, Françoise prend une photo et nous repartons.

En cette matinée, le paysage est magnifique : vue panoramique sur toute la chaîne du Mont Blanc et sur la vallée de Chamonix.

A Planpraz, nous nous arrêtons un moment pour regarder une école de parapente ; l’un des groupes qui était avec nous à la Flégère nous rejoint, ils ont, comme nous, renoncé au Brévent.

Nous descendons par un sentier escarpé puis par un chemin vers Chamonix. Hugo boude, il s’est fait mal aux genoux en tombant. Tout le long du parcours, des framboisiers et des fraisiers nous offrent leurs fruits succulents, nous les dégustons avec délice.

Nous rejoignons le Petit Balcon, qui doit nous conduire vers les Houches. Un banc installé au bord du trajet nous permet de manger confortablement, au soleil, en face du glacier des Bossons et du Taconnaz.

Nous consultons la carte. Un pont pour traverser l’Arve, au niveau des Bossons, devrait nous permettre d’arriver pas très loin de notre camp.

14 h 30 nous sommes au camping du Petit Pont.

La boucle est fermée, le Tour du Mont Blanc est terminé ! Nous regrettons de ne pas avoir apporté une bouteille de champagne.

Cependant, pour fêter notre périple, ce soir nous irons au restaurant. Françoise et Loulou rêvent d’une fondue savoyarde depuis notre départ et les autres d’un steak frites !

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